« Il lui semblait qu’au dehors de sa demeure s’étendait un immense désert de l’esprit et de l’âme, il y voyait de rares palmeraies, qui s’étaient appelées Bahira ou Waraqa. Mais Bahira était parti, Waraqa se faisait vieux. Waraqa qui lui avait dit : Ton...
More
« Il lui semblait qu’au dehors de sa demeure s’étendait un immense désert de l’esprit et de l’âme, il y voyait de rares palmeraies, qui s’étaient appelées Bahira ou Waraqa. Mais Bahira était parti, Waraqa se faisait vieux. Waraqa qui lui avait dit : Ton bonheur à toi, Mahomet, est ouvert quand celui du commun est scellé, tu demeures en éveil, je ne connais personne qui te vaille ! »
« Que vais-je faire sans toi ? pleurait-il. Tu m’as donné un métier et permis des voyages, tu m’as offert la fortune et la considération, tu étais le verger où poussaient les fruits parfumés du bonheur familial, le puits intarissable d’où jaillissaient les ondes de la complicité, la première tu as cru en moi et jamais tu n’as failli, tu étais cette montagne à laquelle j’adossais la demeure de mon âme. »
Ces paroles, Mahomet les adresse à son épouse Khadidja défunte. Oui, Mahomet, le Prophète de l’Islam. A mille lieues des élucubrations et des clichés colportés à son encontre. Un Mahomet amoureux et respect
Less