L’ininterrompu et l’indicible chez B.
-M.
Koltès (La
Nuit juste avant les forêts)
Arnaud Bernadet
Index
Mots clés :
Koltès (B-M.
), Manière, Ponctuation, Théâtre, Voix
Plan
1.
Le théâtre-poème
2.
Le ça comme voix
3.
« et si ma gueule, je l’ouvre ? »
4....
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L’ininterrompu et l’indicible chez B.
-M.
Koltès (La
Nuit juste avant les forêts)
Arnaud Bernadet
Index
Mots clés :
Koltès (B-M.
), Manière, Ponctuation, Théâtre, Voix
Plan
1.
Le théâtre-poème
2.
Le ça comme voix
3.
« et si ma gueule, je l’ouvre ? »
4.
« une musique pas possible » : Bach, et Bob Marley
5.
« Si la manière était inventée »
Texte intégral
« Il s’en est suivi une conversation de toute une nuit [.
.
.
] Je n’ai pas pu ouvrir la bouche.
»
A Germaine Koltès, printemps 1976 (L, 95).
1.
Le théâtre-poème
1 Parole d’exclu, de marginal, adressée un soir dans l’urgence à un inconnu, La Nuit juste
avant les forêts hybride poème et théâtre.
Deux modalités se partagent le texte.
Pleine
d’incessantes reprises, la pièce s’offre d’abord comme une profération continue, et
travaille dans le sens d’une illimitation du dire.
Le registre de l’ininterrompu transparaît
ouvertement dans le conflit de la parole et du temps.
D’un côté, un locuteur tente
d’inscrire son propos dans la d
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