La bêtes couverte d’une grande cape noire me traquait dans un labyrinthe sans fin, je
courai, courai, haletante, la créature ne m’avait pas encore aperçue.
Mais à quoi cela servait-il
de courir sans cesse si la mort viendra comme même me prendre ? Peut...
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La bêtes couverte d’une grande cape noire me traquait dans un labyrinthe sans fin, je
courai, courai, haletante, la créature ne m’avait pas encore aperçue.
Mais à quoi cela servait-il
de courir sans cesse si la mort viendra comme même me prendre ? Peut être devais-je vivre le
plus longtemps possible.
Vivre.
Epuisée, je m’arrêtai me croyant en sécurité dans ce dédale.
Je me penchai pour reprendre
du souffle.
Une ombre se pencha vers moi, je me retournai, affolée.
Mes yeux s’écarquillèrent
de surprise, mon cœur eut un raté.
Mon agresseur, celui qui me poursuivait, n’avait pas de
corps, mon traqueur n’était rien d’autre qu’une souffle chaud qui me provoquait de frisson.
Je
sentis la chaleur de plus près, j’en tremblai de plus belle, mon assaillant se rapprochai.
Je faisais
une dernière prière, car je savais pertinemment que mon agresseur avait beau être invisible à
mes yeux, on ne lui échappai pas.
Je sentis un baiser sur le coin de mes lèvres, un baiser
glacial, au goût de la t
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