J’ai vu Auschwitz et la froideur de ses murs,
J’ai vu Auschwitz et j’ai sentis la torture,
Jusqu’aux baraques en bois, la présence de leur mort,
Et cette envie d’exploser, de pleurer, encore.
Au fil de nos pas, une horreur qui défile,
Nous qui pensions que...
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J’ai vu Auschwitz et la froideur de ses murs,
J’ai vu Auschwitz et j’ai sentis la torture,
Jusqu’aux baraques en bois, la présence de leur mort,
Et cette envie d’exploser, de pleurer, encore.
Au fil de nos pas, une horreur qui défile,
Nous qui pensions que la vie était si facile,
Et marchant le long des rails, lentement je ressens,
Cette douleur indicible.
Et je pense à ces gens.
Ils ont perdu des amis, des parents, des fils,
Ils ont perdus leur identité et leur noms.
Enfermés nus et malades dans de sombres bâtisses,
La mort les attendait dans de telles conditions.
On oublie trop vite le passé à perpétuer la haine,
Peut on oublier cette folie inhumaine ?
J’écris pour ce peuple, où leur os sont cendres,
J’écris pour leur cris, que personne n’avait pu entendre,
Eux qui ont eu le courage de croire en leur vie,
De lutter à bout de force, ils mourraient petit à petit.
Comme le dit une si belle chanson,
« Que le sang sèche vite en entrant dans l histoire »
Alors qu’à jamais Auschwitz n
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