LAPRESSE,DOCILE,SERVILEOUCOMPLICE
les marchands de canons ont de beaux enfants
virus aussi agressifs que récurrents
la fièvre porcine s’intéresse à notre thermomètre
La presse, docile, servile ou complice, c’est à l’avenant, relaie avec une
belle constante...
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LAPRESSE,DOCILE,SERVILEOUCOMPLICE
les marchands de canons ont de beaux enfants
virus aussi agressifs que récurrents
la fièvre porcine s’intéresse à notre thermomètre
La presse, docile, servile ou complice, c’est à l’avenant, relaie avec une
belle constante et avec un zèle qui n’a d’égal que son universalité, ces
catastrophes qui, périodiquement, s’abattent sur l’humanité, comme un
châtiment divin.
La vache folle nous a fait trembler, la fièvre aphteuse
nous a fait frémir et aujourd’hui, la fièvre porcine s’intéresse à notre
thermomètre.
De quelle malédiction le genre
humain est-il frappé pour s’attirer
la vindicte de virus aussi agressifs
que récurrents ? Si comme le dit la
chanson, les marchands de canons
ont de beaux enfants, les fabricants de vaccins ont de beaux lendemains.
La ficelle est énorme
mais le plus affligeant réside sans
doute dans l’incapacité qu’a une
grande partie de l’humanité à avoir
un tant soit peu de sens critique,
de faire montre d’un minimum de
recul intellec
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