Par Virginie Maris, chargée de recherche au CNRS, chercheur en philosophie de l’environnement au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) de Montpellier.
La conservation de la biodiversité est de plus en plus souvent justifiée par l’évaluation...
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Par Virginie Maris, chargée de recherche au CNRS, chercheur en philosophie de l’environnement au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) de Montpellier.
La conservation de la biodiversité est de plus en plus souvent justifiée par l’évaluation économique des services rendus par les écosystèmes. Il n’en a pas toujours été ainsi.
On a d’abord parlé de "protection de la nature", puis de "conservation de la biodiversité", pour en arriver à la "gestion" des services écosystémiques et enfin à leur "évaluation économique".
Quelles sont les valeurs qui sous-tendent ces différentes approches ? L’appel à la valeur économique des écosystèmes est-il réellement le moyen le plus efficace de conserver la biodiversité ? Doit-on au contraire se méfier de l’instrumentalisation de la nature ? Et la reconnaissance de l’intérêt de la biodiversité doit-il nécessairement passer par sa monétarisation ?
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