Jeudi soir, le président Éric Gingras a commencé son
discours avec, en arrière-plan, une caricature, tirée
d’une publication du journal Le Champlain de 1975, où
on voit des leaders syndicaux prendre la parole devant
une salle vide.
« Pourtant, de déclarer...
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Jeudi soir, le président Éric Gingras a commencé son
discours avec, en arrière-plan, une caricature, tirée
d’une publication du journal Le Champlain de 1975, où
on voit des leaders syndicaux prendre la parole devant
une salle vide.
« Pourtant, de déclarer Éric, dans l’imaginaire collectif,
on croirait que dans les années 70 notamment, la
chose syndicale intéressait toutes les travailleuses et
tous les travailleurs, toutes les enseignantes et tous les
enseignants, tout le personnel de soutien… on imagine
presque toute la population au grand complet qui était
du combat. »
Ce n’était manifestement pas le cas.
« S’il y a eu des périodes de fortes mobilisations, d’enchaîner Éric, c’est à cause de tout le travail des organisations syndicales pour mobiliser leurs membres.
Rien n’a jamais été gagné facilement. »
Aujourd’hui, le gouvernement Harper frappe fort contre les organisations syndicales. « Mais, de rappeler le
président du Syndicat de Champlain, nos organisations syndicales ont déjà vu
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