Journal n° 5 - 18 juin 2013

• Aparté • Larmes Les attachées de presse sont d’ordinaire des êtres à sang froid. Certes un cœur bat sous le sourire mais - et c’est dans le cahier des charges de leur profession - elles n’ont d’avis qu’émerveillé sur les spectacles qu’elles promeuvent.... More

• Aparté • Larmes Les attachées de presse sont d’ordinaire des êtres à sang froid. Certes un cœur bat sous le sourire mais - et c’est dans le cahier des charges de leur profession - elles n’ont d’avis qu’émerveillé sur les spectacles qu’elles promeuvent. Il ferait beau voir qu’un journaliste tirât une ombre de critique, une once de réserve, d’une réticence qu’elles auraient pu fugitivement suggérer… Eh bien, à la sortie de Cyrano, on a vu une attachée de presse les larmes aux yeux. Oui, oui : les larmes aux yeux. D’ordinaire, le commentaire post-spectacle oscille entre «formidable !» et «magnifique !». Mais jamais une larme ne vient mouiller ces yeux qui en ont tant vu. Or là, pas de doute : la larme coulait. C’est que cette fois, l’émotion était trop forte : adieu cahier des charges, adieu distance professionnelle. Patrick Pineau, sous son nez en péninsule, venait d’un même élan de faire chavirer les professionnels du spectacle et les autres (lire aussi page 2). Ah le grand, Less