Extrait de « La grande guerre à l’ombre du fort de Manonviller »
© Marc GABRIEL NMG éditions Nancy 2013
La carte du fort écrite par Paul Arnoult, de Gironville sur Essonne,
canonnier servant, le 29 juillet à 14 h confirme cette situation.
« Ça devient...
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Extrait de « La grande guerre à l’ombre du fort de Manonviller »
© Marc GABRIEL NMG éditions Nancy 2013
La carte du fort écrite par Paul Arnoult, de Gironville sur Essonne,
canonnier servant, le 29 juillet à 14 h confirme cette situation.
« Ça devient toujours plus grave.
En ce moment la compagnie remonte au
fort avec les paquetages, la literie et couche dans les casemates.
Il n’y a que
ma section qui reste à la caserne.
Chaque escouade va prendre la garde
2 heures.
Si ça dure 8 jours je ne dormirai guère.
Les familles et les mobiliers
des officiers et des sous-officiers mariés sont partis ce matin.
Le
commandant a acheté tout le sel, le sucre, les macaronis qu’il a pu trouver
dans les épiceries.
Ce matin, il a encore fait venir une dizaine de chariots de pommes de
terre et trois camions de bière.
Le vaguemestre ne prend plus les mandats, il
ne s’en va qu’avec deux hommes ayant chacun un paquet de cartouches, on ne
peut plus aller hors du terrain militaire.
La cavalerie allem
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