S u p p l é m e n t à F o r c e o u v r i è r e h e b d o m a d a i r e N ° 3 0 1 9 - 2 2 f é v r i e r 2 0 1 2 2
I.
LA CRISE
Depuis son irruption à l’été 2007 aux
États-Unis (crise dite des subprimes),
Force Ouvrière l’a analysée comme une crise
profonde...
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S u p p l é m e n t à F o r c e o u v r i è r e h e b d o m a d a i r e N ° 3 0 1 9 - 2 2 f é v r i e r 2 0 1 2 2
I.
LA CRISE
Depuis son irruption à l’été 2007 aux
États-Unis (crise dite des subprimes),
Force Ouvrière l’a analysée comme une crise
profonde du système capitaliste, comme une
période où les contradictions sont
telles que les tensions s’exacerbent, que
les mécanismes se grippent.
En sortir suppose, fondamentalement,
une rupture à trois niveaux: international,
européen et national.
Cette crise est le reflet d’un mouvement
généralisé de déréglementation, de
privatisation et de libéralisation.
C’est l’application, par la plupart
des gouvernements et des organismes
internationaux (FMI, Banque mondiale et
OMC notamment), d’une pensée économique
unique et rigide destinée à préserver
et enrichir les rentiers en accroissant les
inégalités, accentuant les pertes de pouvoir
d’achat, flexibilisant les rémunérations et
les conditions de travail, fragilisant les
protections sociales
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