Ce livre, dont Alexandre Yersin est le héros, n’est pas une
biographie. Il est le récit d’une époque, d’une ambiance
qui fleure bon les laboratoires pasteuriens, les cuirs des
salons de l’hôtel Majestic de Saïgon (« le palace blanc tout en bas
de la rue...
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Ce livre, dont Alexandre Yersin est le héros, n’est pas une
biographie. Il est le récit d’une époque, d’une ambiance
qui fleure bon les laboratoires pasteuriens, les cuirs des
salons de l’hôtel Majestic de Saïgon (« le palace blanc tout en bas
de la rue Catinat ») et les chemins des aventuriers qui n’avaient
peur de rien. L’éditeur annonce un roman. . . et quel roman, que
la vie d’Alexandre Yersin !
A la manière de Lapeyssonnie écrivant « Moi, Jamot », Patrick
Deville met ses pas dans ceux de ce chercheur atypique, qui eut
le bonheur (et l’audace, contre le Dr Kitasato du Japon) de
découvrir l’origine (enfin !) de la peste, « ce mal qui répand la
terreur », mettant ainsi un terme à des siècles d’errements et
d’hypothèses diverses sur les fondements de cette maladie
funèbre.
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