1 milliard 20 millions de personnes, soit une personne sur six souffre aujourd’hui de sous-alimentation. Le passage de ce cap symbolique, jamais atteint auparavant, est un camouflet sévère infligé aux partisans d’une libéralisation forcenée des marchés...
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1 milliard 20 millions de personnes, soit une personne sur six souffre aujourd’hui de sous-alimentation. Le passage de ce cap symbolique, jamais atteint auparavant, est un camouflet sévère infligé aux partisans d’une libéralisation forcenée des marchés agricoles. L’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres. Combien faudra-t-il encore de victimes pour s’en convaincre ?
Pourtant les choses évoluent : l’agriculture, et en particulier l’agriculture familiale, revient sur le devant de la scène. Au Nord, on prend conscience de l’aberration d’aller chercher son poulet à 10 000 km quand sa propre région en est productrice. Au Sud, les organisations de producteurs africains se structurent et défendent mieux leurs intérêts face à des gouvernements tentés de céder aux sirènes de l’agrobusiness.
Grandes oubliées des bailleurs de fonds multilatéraux et des agendas politiques ces dernières années, l’agriculture et l’alimentation sont désormais un enjeu majeur pour demain. Faute d’ant
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